Les défaillances majeures du contrôle technique

Vous venez de passer le contrôle technique, et là, mauvaise nouvelle ! Votre rapport indique une ou plusieurs défaillances majeures. Pas de panique, ce n’est pas la fin du monde ! Nous allons vous expliquer ce que cela implique et comment y remédier rapidement et efficacement.

Par

Benjamin Guilbert

Co-fondateur

Publié le

17

November

2025

Mis à jour le

17

November

2025

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fissure d’un pare brise avec obstruction de la visibilité du conducteur  defaillance majeur visible

Qu’est-ce qu’une défaillance majeure au contrôle technique ?

Les défaillances majeures sont des défauts identifiés lors d’un contrôle technique et jugés suffisamment sérieux pour compromettre la sécurité du véhicule ou des passagers, ou avoir un impact significatif sur l’environnement.

Lorsqu’un contrôleur détecte ce type de défaillance, il délivre un avis défavorable, indiqué par la lettre « S » sur le procès-verbal.

Le véhicule doit alors être présenté à une url contre-visite dans un délai de deux mois. À défaut, un contrôle technique complet doit être repassé.

Que vous soyez particulier ou professionnel, il est possible de vérifier l’état de votre véhicule .

Les types de défaillances majeures les plus fréquentes

Certaines défaillances reviennent régulièrement lors des contrôles techniques et représentent un risque important pour la sécurité ou l’environnement. Parmi les plus courantes, on retrouve :

  • Freinage défectueux : plaquettes usées ou disques endommagés.
  • Problèmes de direction et suspension : articulation ou amortisseur usé pouvant nuire à la tenue de route.
  • Éclairage et signalisation défaillants : feux absents ou mal réglés, clignotants inopérants.
  • Émissions polluantes excessives : moteur non conforme aux normes anti-pollution, filtre à particules encrassé.
  • Pneumatiques inadaptés ou endommagés : usure excessive ou pression insuffisante, augmentant le risque d’accident.

Ces défaillances obligent systématiquement une contre-visite afin de s’assurer que le véhicule est remis en état et conforme aux normes.

Selon la FNCTA, près de 20 % des véhicules contrôlés présentent au moins une défaillance majeure, soulignant l’importance de l’entretien régulier.

Les risques liés aux défaillances majeures et au défaut de présentation du contrôle technique

Les défaillances majeures ne sont pas seulement un problème administratif : elles représentent un risque réel pour la sécurité routière et l’environnement.

Un freinage défectueux, une direction endommagée ou un éclairage défaillant augmente fortement le risque d’accident, tant pour le conducteur que pour les autres usagers de la route. De même, un véhicule dont les émissions polluantes dépassent les normes contribue à la dégradation de la qualité de l’air.

Ne pas présenter son véhicule à la contre-visite obligatoire dans les deux mois suivant le contrôle comporte également des conséquences légales : le conducteur s’expose à une amende et, en cas de contrôle routier, le véhicule peut être interdit de circulation.

Dans certains cas, une nouvelle procédure complète de contrôle technique est exigée, entraînant des coûts supplémentaires pour le propriétaire.

Ainsi, respecter les prescriptions du contrôle technique et corriger rapidement les défaillances majeures est essentiel pour préserver la sécurité, l’environnement et la conformité légale du véhicule.

Comment préparer son véhicule pour éviter les défaillances majeures ?

Pour limiter les risques de défaillances majeures lors du contrôle technique, un entretien régulier et rigoureux du véhicule est essentiel.

Vérifier l’état des freins, des pneumatiques, des amortisseurs et de la direction, ainsi que le bon fonctionnement des feux et clignotants, permet de prévenir la majorité des défauts critiques.

Le contrôle du niveau des liquides (huile, liquide de frein, lave-glace) et la vérification des systèmes antipollution contribuent également à maintenir le véhicule conforme aux normes environnementales. Enfin, un diagnostic électronique à l’aide de valises multimarques, permet de détecter précocement des anomalies moteur ou électroniques qui pourraient entraîner un avis défavorable.

En anticipant ces vérifications, particuliers et professionnels maximisent leurs chances de réussite au contrôle technique et garantissent la sécurité et la conformité de leur véhicule.

Que faire si votre véhicule présente une défaillance majeure ?

Lorsqu’un véhicule présente une défaillance majeure à l’issue du contrôle technique, cela signifie que certains éléments essentiels de sécurité ou d’environnement ne répondent pas aux normes légales et nécessitent une intervention avant de pouvoir circuler légalement.

Depuis la réforme du 20 mai 2018, les défaillances sont classées en trois catégories : mineures, majeures et critiques, les majeures impliquant obligatoirement une contre-visite après réparation.

Étapes à suivre en cas de défaillance majeure :

  1. Identifier précisément les anomalies : le procès-verbal fourni par le centre de contrôle détaille chaque point nécessitant une correction, qu’il s’agisse du freinage, de la direction, de l’éclairage ou des émissions polluantes.
  2. Effectuer les réparations dans un garage ou centre agréé, afin de garantir la conformité des interventions avec les exigences du contrôle technique.
  3. Le véhicule doit être présenté en contre-visite dans un délai maximum de deux mois, conformément à l’article R323-17 du Code de la route. Lors de cette contre-visite, le contrôleur vérifie uniquement les points défaillants majeurs ou critiques signalés lors du contrôle initial.
  4. Validation de la conformité : le centre vérifie que toutes les anomalies ont été corrigées et délivre un certificat de conformité, permettant au véhicule de circuler légalement.

En conclusion, une défaillance majeure n’est pas une sanction mais un outil de sécurité préventive.

Elle permet de s’assurer que tout véhicule présentant des risques pour le conducteur, les passagers ou l’environnement soit remis en conformité avant de reprendre la circulation.

Pour obtenir des informations complètes sur la gestion des défaillances et la contre-visite, il est recommandé de consulter notre article Tout savoir sur le contrôle technique.

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